THE END
Mon aventure irlandaise s’achève ici. Ces quelques pages aussi. Par ces mots.
De toutes évidences, je partirai encore, ailleurs, parce que vraiment...
C’était bien.
THE END
Lundi, j'ai vu l'Irlande d'en haut.
Le ciel était bleu, les nuages dormaient encore et le soleil fêtait mon départ.
J'y suis allé en hélico.
Par-dessus l'épaule d'un moineau, j'ai tout vu.
J'ai vu l'herbe, j'ai vu les moutons, j'ai vu les maisons, les forêts, l'eau.
J'ai vu du beau et des souvenirs, saveur Emeraude.
La rosée du matin s'en était allée. Mais ça brillait quand même.
Autant que les yeux d'un autochtone enguinnessé jusqu'à la moelle.
L'altitude m'a fait voir la fin de l'île. Mais je me suis posé, avant de l'atteindre.
Ce soir, je décollerai encore. En avion. Et cette fois sera la bonne.
Je suis heureux d'être parti, et heureux de rentrer.
Alors le soleil brille, et tout va bien.
Mearescourt House, depuis les airs...
De temps en temps, il semble être des jours plus longs que d’autres.
Tantôt le temps se presse et laisse filer les heures comme courent les secondes.
Tant mieux.
Tantôt le temps prend son temps et s’en vient en retard.
Tant pis.
Lorsqu’on le guette, le sablier s’applique. Les grains se suivent et se ressemblent. Les uns après les autres, à temps et contretemps, ils tombent dans le passé, pour mieux se mêler aux instants achevés. Mais dès qu’on lui tourne le dos, le temps s’ennui et fait des siennes.
Ainsi va la trotteuse, si régulière et capricieuse à la fois.
Au rythme de son humeur, et surtout de la mienne.
Mais tout cela ne durera qu’un temps.
Car dans quinze jours déjà, il sera temps pour moi de quitter l’Irlande.
Ensuite, les mauvaises herbes continueront à s’enraciner sous le mauvais temps.
Toutes feront leur temps. Comme ces deux cochons, bien trop occupés à s’engraisser pour comprendre que, bientôt, leur heure sera venue.
Toujours est-il qu’en attendant mon retour, je profite, encore, de mon aventure.
Et quand je n’ai pas le cœur à profiter, je regarde passer le temps, comme les vaches regardent passer les trains. Je compte les jours.
Pour tuer le temps. Comme on dit.
Voilà pourquoi je n’ai pas le temps d’écrire plus souvent par ici.
Comprenez-le ; il y a un temps pour tout.
Et de toute évidence, vous venez de perdre un peu du votre…
Juste à temps.
La table de mixage du studio
La piscine intérieure chauffée...
Un mois et demi après mon arrivée, hier, j’ai fait mon sac.
Et je suis parti… pour m’installer dans la maison voisine.
George possède plusieurs logements dans les environs, et préfère désormais les laisser à ses wwoofeurs.
Notre maison
Le Connor Pass
Slea Head, Péninsule de Dingle
Brandon port
Brandon point
Au hasard du Kerry
Toute une semaine sans un mot par ici.
Juste quelques pages, pour vous raconter mon aventure irlandaise. N'hésitez pas à y laisser vos commentaires.
Merci et à très bientôt,
Alex